Oui, je sais, cela peut vous faire sourciller en lisant le titre de cet article. Mais cette affirmation est selon moi la plus importante de ce début d’année 2021. D’abord, parce qu’elle nous permet d’être remplis d’espoir, ce qui nous donne le goût d’avancer malgré la tempête, et ensuite, parce qu’elle nous incite à croire à l’impermanence des choses, c’est-à-dire que la situation actuelle n’est pas celle de demain.
Retour en mars 2020. La plupart des gouvernements entament le premier confinement majeur. Très peu d’entre nous, y compris les scientifiques, connaissent alors les réels dangers et effets de la pandémie de la Covid-19. Chose certaine, elle se transmet rapidement. Il faut donc tout fermer. En tant qu’Occidentaux, le premier réflexe de plusieurs fut… d’appeler son conseiller financier. S’assurer que son fonds de retraite ne chute pas. Retirer des placements trop risqués. Revoir le budget familial à la baisse… à part pour s’acheter du papier de toilette, bien sûr!
Blague à part, l’une des premières craintes, si non la première, fut une question économique, car en fait, je ne vous apprends rien, notre vie entière est orientée vers l’économie. Dans les entreprises de petites et moyennes tailles, les budgets liés au marketing et aux relations publiques surtout dans les secteurs particulièrement touchés – culture, tourisme, restauration – ont été grandement touchés. Tout le monde était en état d’alerte, et d’attente.
Les médias aussi ont changé pendant la pandémie. Honnêtement, au printemps 2020, j’ai cru un instant que c’était la fin des médias traditionnels. Les budgets publicitaires étant transférés aux géants du web, nous savions tous que certains de nos plus importants médias tiraient de la patte, et ce, depuis longtemps. Et la vague de « fausses nouvelles » n’aidait en rien. Mais au contraire, ce fut pour les médias un second éveil. J’ai senti un réel désir des journalistes de bien nous éclairer par rapport à la Covid-19.
Bref, tout était en place pour une reprise éclatante durant la seconde partie de l’année 2020, mais le nombre de cas de la Covid-19 n’a fait que bondir à l’automne. Retour au confinement, à part évidemment pour aller au Carrefour Laval et au Costco, sorties dominicales de nombreux Québécois. Le resserrement des règles durant la période des Fêtes nous permettait d’avoir un peu d’espoir encore : tout reviendrait à la normale en janvier. Nous pouvions penser rouvrir graduellement les restaurants (la Santé publique n’était-elle pas contre leur fermeture?), les musées, les lieux publics de toutes sortes. Or, la situation n’a fait qu’empirer. Le nombre de cas n’a fait qu’augmenter, le gouvernement a imposé un couvre-feu, mesure draconienne, mais nécessaire.
Il y a une croyance dans la vie que tout ce qui monte redescend. Je crois fermement que nous sommes allés au plus haut de cette crise. Toutes les mesures ont été mises en place. Le nombre de cas ne peut maintenant que descendre. Le vaccin existe, et nous avons la chance d’être dans un pays riche qui pourra se le procurer rapidement.
Quoiqu’il en soit, la reprise viendra. Une vie si différente d’avant ? Pas vraiment. Enfin, nous le serons lorsque les marques le décideront. Car ce sont les marques qui orientent tout : comment nous nous habillons, ce que nous mangeons, ce que nous regardons et j’en passe.
Si vous êtes entrepreneurs, gestionnaires, inventeurs, vous souhaitez certainement être parmi ceux qui brilleront à la reprise. Un conseil : préparez-vous maintenant. Il y aura du bruit dans l’actualité et les premiers, et surtout les mieux préparés, pourront bénéficier de cette reprise qui sera sans-retour, cette fois-ci, bien heureusement. Tout sera permis, à qui saura saisir les opportunités.
Tous veulent leur place au soleil est les relations médias sont une bonne façon d’y a parvenir.
Marilyne Levesque
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